Le talon compensé, élément très présent de la compensée permet de jouer sur les matières, motifs et couleurs pour accessoiriser joliment une tenue. Le talon compensé peut être en caoutchouc, en fibres ou en liège et les brides peuvent être en cuir, en daim ou en micro-daim pour des chaussures écoresponsables. Saisons après saisons, les collections de chaussures compensées proposées se parent de couleurs nouvelles, de motifs originaux et de matériaux innovants assurant style, écoresponsabilité et surtout confort, pour ces chaussures talons compensés si désirables.

Histoire de la sandale compensée

La sandale compensée est apparue aux pieds des acteurs de tragédie dès la Grèce antique. On retrouve la chaussure compensée au XVIIIème siècle au pied des femmes de la bourgeoisie, d’une part pour afficher leur rang et d’autre part pour protéger les vêtements de la boue des rues pavées. A Venise, les compensées peuvent atteindre des hauteurs démesurées et sont alors appelées « chopines ». D’ailleurs à la renaissance, ces mêmes modèles de souliers peuvent atteindre 75cm. La chaussure compensée femme fait son grand retour dans les années 30 grâce aux créateurs tels que Roger Vivier ou Salvatore Ferragamo qui remettent la sandale compensée sur le devant de la scène. L’utilisation du cuir étant réduite durant la seconde guerre mondiale, de nouveaux matériaux sont utilisés pour la fabrication, comme par exemple le bois, pour façonner le talon compensé. Dans les années 70, Yves Saint Laurent s’inspire de la compensée des années 30 et l’intègre à ses collections haute couture. La chaussure compensée se popularise par la suite pour devenir un symbole hippie, portée avec un pantalon patte d’éléphant ou une robe longue, elle permet au vêtement de ne pas trainer par terre. Depuis les compensées femme sont restées des chaussures indémodables qui offrent une silhouette élancée tout en étant plus confortable que la classique chaussure à talon.